Tajimaya est un(e) *Minshuku.
Plus de 100 ans d'âge la maison d'hôtes a su conserver son aspect traditionnel tout en ne négligeant rien du confort moderne.
C'est une des plus connues de Magome ! La photo de sa façade typique avec sa charette est (presque) "partout" !
Mais on ne s'en lasse pas...
Nous l'avons trouvée sur le site "Japanese Guest Houses" et j'ai réservé depuis leur site car il y a un formulaire en anglais. Pratique. Et efficace. J'ai eu ma réponse rapidement. Et bien sûr aucun problème au moment du check-in.
C'est cher... mais pas tant que ça : ¥36 720 (265 €) pour deux personnes pour 2 nuits avec les deux repas du matin et du soir... Et quels repas !!!
De temps à autre, se payer ce genre de luxe... n'est plus un luxe ! C'est un pur plaisir !
Devant l'entrée un incroyable, poilu et ventru (et quelque peu inquiétant ?) tanuki, nous... sourit (?) et salue les passants...
Nous "finissons d'entrer" comme on dit dans Sud Ouest, et entrons.. dans le vif du sujet !
La semi-obscurité ne dévoile que lentement le hall d'entrée tout en parquets, poutres, et bois ajourés.
Au centre un *irori traditionnel est encore tiède et la bouilloire noire est accrochée sous "son" poisson ! Trépieds et chaudron sont posés sur le sable du foyer. Des galettes de pailles de riz en guise de coussin sont empilées dans l'attente d'une soirée de voyageurs autour du feu...
Notre chambre/suite est à l'étage et donne sur la colline sur laquelle est bâti le temple Eisyoji.
Elle se décompose en chambre et salon avec une climatisation inversée et une petite télévision (que nous ne toucherons pas pas plus que toutes les autres dans els autres chambres où nous avons séjournées) et nous avons même des toilettes privés tout neufs (à lunette chauffante et nettoyage automatique avec télécommande murale) !
Les futons et couettes sont déjà disposés, yukatas et vestes chaudes d'intérieur (nous sommes en altitude !) ainsi que les serviettes de bain sont pliées près du coin "coiffeuse, miroir, penderie" et bien sûr outre les brosses à dents, des biscuits et du thé vert sont à dispositon.
Le Ofuro des dames est constituté d'une large baignoire en 高野槙 (Kōyamaki) Sciadopitys verticillata : le pin parasol japonais, considéré comme meilleur pour le bain que le cyprès Hinoki...
Mais le plus incroyable est sans doute les repas de Tajimaya Minshuku !!!
Car après nous être installées et un dernier tout de Magome au soleil couchant nous descednos dans la grande salle à manger traditionnelle à 18 h précises... Et là !!!... Voici ce qui nous attend !
Nous n'avons hélas pas pu tout finir, car on ne voit pas sur les photos, mais il y avait aussi du riz.
Et quel riz !!! Dans la "boîte" en bois (que l'on voit sur la première photo), finissait de gonfler, au chaud, et dans une douce vapeur, un riz absolument extraordinaire et incroyablement savoureux, fondant et moelleux, comme de la mie d'un bon pain de campagne, cultivé par le "maître de maison" lui-même !!!
Il s'agit de la variété de riz Koshihikari (越光) : la "lumière de Koshi" !
C'est un riz issu d'un croisement entre deux variétés de riz "Nourin" effectué en 1956 dans la préfecture de Fukui.
C'est un des riz les plus cultivés au Japon (ainsi qu'en Australiee et aux USA), mais, s'il est très répandu, son goût diffère selon la région dans laquelle il est cultivé.
TAJIMAYA KISO MAGOME
4266, Magome, Nakatsugawa-City, Gifu-ken〒508-0502,Japan
Telephone no:81-573-69-2048/ Fax no:81-573-69-2466
* Le Tajimaya Minshuku *
fait partie des trois meilleurs hébergements
- avec la Ito K's House
et
- Yuya Hiryu No Yado (à Sumatakyo Onsen - vallée de la Oigawa)
Minshuku 民宿 : c'est l'équivalent japonais de "chambre d'hôtes" (Bed & Breakfast) Le prix est toujours compté par personne.
Contrairement au "ryokan" le minshuku est familial : les hôtes sont les propriétaires et on loge chez eux. Les chambres sont en général "à la japonaise" (tatamis et futons).
Le minshuku inclue le dîner et le petit-déjeuner. Les repas sont préparés à base de produits frais et locaux.
L'irori (囲炉裏) est un type de foyer traditionnel japonais. Il est utilisé pour le chauffage de la maison et la cuisine essentiellement, et se compose d'un trou carré dans le sol surmonté d'un crochet, ou jizaikagi(自在鉤), auquel on attache les ustensiles de cuisines (casseroles, bouilloire, etc.). Le crochet soulevant la casserole est généralement fait d'un tube de bambou creux contenant une barre de fer, relié à un levier (souvent en forme de poisson) permettant à la casserole ou la bouilloire d'être relevée ou abaissée.
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