Le long du canal Takasegawa, la Rivière Kamo, et Gion

Entre les rues Sanjo-Dōri et Shijo-Dōri dans le rectangle compris entre les deux canaux parallèles et à l'ouest de la rivière Kamo, s'étire l'ancienne ruelle de Ponto-chō. (ou Pontocho).

A visiter plutôt le soir et la nuit lorsque les anciennes maisons de bois de la ruelle s'éclairent des lanternes de l'ère Edo...

On l'appelle aussi le "quartier des *geishas" (au même titre que Gion). Autrement dit un hanamachi, une "ville fleur" !...

Gion est sur l'autre rive de la rivière Kamo.

Pontocho est bordée de maisons de thé, les *ochayas, et de restaurants -très chers- les *ryōtei.

Pontocho : le canal Takasegawa

Comme de jour Ponto-Chō ne présente pas d'interêt majeur nous nous dirigeons, après avoir rejoint dans un premeir temps la Sanjo-Dōri, vers l'agréable petit canal Takasegawa.

Le soleil est doux et le ciel clair. La Kiya-machi Dōri qui longe le canal est paisible et presque déserte.

La brise soupoudre sur les passants des milliers de pétales de cerisiers. L'air sent bon.

Pontocho - Le long du canal Takasegawa
Pontocho - Le long du canal Takasegawa
Quartier Bizenjima-cho
Quartier Bizenjima-cho
Canal Takasegawa (construit par Suminokura Ryoi (1554-1614)
Canal Takasegawa (construit par Suminokura Ryoi (1554-1614)
Karasu et Takasegawa
Karasu et Takasegawa
Au bord du Canal Takasegawa : fleurs de cerisier... vertes (très rares !)
Au bord du Canal Takasegawa : fleurs de cerisier... vertes (très rares !)
Fleurs de cerisier vertes
Fleurs de cerisier vertes

Nous "descendons" en flânant la Kiya-machi Dōri vers la Shijo-Dōri.

Toujuors les sakuras au bord du Canal Takasegawa
Toujuors les sakuras au bord du Canal Takasegawa
Cafés au bord du Canal Takasegawa
Cafés au bord du Canal Takasegawa
Ponto-Chō le jour...
Ponto-Chō le jour...

Nous approchons du croisement avec la Shijo-Dōri et le pont sur la Kamo-Gawa que nous emprunterons pour passer ensuite dans le quartier ancien de Gion, sur l'autre rive.

Petit pont sur le Canal Takasegawa
Petit pont sur le Canal Takasegawa
En approche de la Shijo-Dōri
En approche de la Shijo-Dōri

Au bord de la Kamogawa

Balade au bord de la Kamogawa au printemps. Les eaux sont encore hautes et les fleurs de cerisiers sur les berges invitent à la contemplation.

Depuis le pont Shijō : les petites maisons de bois (à gauche) de Pontochō, le  le Canal Takasegawa  et la rivière Kamo (Kamogawa)
Depuis le pont Shijō : les petites maisons de bois (à gauche) de Pontochō, le le Canal Takasegawa et la rivière Kamo (Kamogawa)
Au bord de la Kamogawa
Au bord de la Kamogawa

Nous descendons à notre tour au bord de l'eau. 

"Kappa" ^_~ et Kamo
"Kappa" ^_~ et Kamo
Ouvriers en train de désherber et nettoyer le canal sous les terrasses des cafés de Ponto-chō
Ouvriers en train de désherber et nettoyer le canal sous les terrasses des cafés de Ponto-chō

La Kamo-Gawa (鴨川) ou "rivière aux canards" traverse Kyōto sur un axe Nord Sud. Près du pont de Shijō, elle est rejoint par la rivière Takano puis par la rivière Shirakawa.

Canard de la Kamo-gawa (鴨川 : rivière aux canard !)
Canard de la Kamo-gawa (鴨川 : rivière aux canard !)
"petits jeunes"...
"petits jeunes"...
Sur l'autre rive (côté station du métro) du pont Sanjō-Dōri, un immeuble "ancien" (hôtel ?)
Sur l'autre rive (côté station du métro) du pont Sanjō-Dōri, un immeuble "ancien" (hôtel ?)

Depuis le pont de Sanjō-Dōri à côté du "kiosque" de l'entrée du métro (Keihan Railway Gion-shijo Station), près du bâtiment ancien sur l'autre rive, nous parvient une étrange musique ! Un genre de... flûte de pan... Nous ne rêvons pas ! Ce sont bien des "péruviens"... joueurs de fllûtes des Andes qui nous font "El Condor Pasa"...!

Le pont de Sanjō-Dōri
Le pont de Sanjō-Dōri

Le pont de Sanjō enjambe la Kamo-Gawa marque la fin de la route du Tōkaidō (entre Edo -actuelle Tōkyo- et Kyōto). 

La Kamo-gawa aurait été détournée de son lit principal lors de l'établissement de la capitale impériale Heian-kyō (de nos jours Kyoto) à la fin du VIIIe siècle, pour couler à l'Est du Palais Impérial.

moine itinérant Ippen (一遍上人絵伝) arrivant à Kyōto par le pont de Shijō (sources : "La Biographie illustrée du moine itinérant Ippen" Rouleau VII, section 2.
moine itinérant Ippen (一遍上人絵伝) arrivant à Kyōto par le pont de Shijō (sources : "La Biographie illustrée du moine itinérant Ippen" Rouleau VII, section 2.

Gion (祇園)

Aux temps du Japon médiéval, non loin du sanctuaire de Yasaka, le quartier de Gion (ou plutôt le district de Gion) a été construit pour servir de halte aux voyageurs et visiteurs du sanctuaire.

Gion est parsemé de maisons japonaises traditionnelles appelées machiya, "maison urbaine".

 

Avant d'atteindre Gion, nous longeons la Shijō-Dōri.

Peu après la traversée du pont, sur la droite, se dresse le Minami-Za (南座) : un important théâtre *kabuki (le plus connu et le plus important de Kyōto). Il fut fondé en 1610 sous le nom Shijō Minami-za. L'actuel bâtiment a été construit en 1929 et propose 1 086 places.

Le Minami-Za : théâtre kabuki (sur la Shijō-Dōri)
Le Minami-Za : théâtre kabuki (sur la Shijō-Dōri)

De part et d'autres la Shijō-Dōri, les trottoirs sont abrités par une galerie faite de petits toitons bleu-vert. 

Scène de rue (Shijō-Dōri)
Scène de rue (Shijō-Dōri)
Les kimonos sont de sortie sur la Shijō-Dōri !
Les kimonos sont de sortie sur la Shijō-Dōri !

Un peu plus loin, toujours sur la Shijō-Dōri, nous (re)trouvons la boutique du Chiri-Men Craft Museum ! (nous étions "tombées" dessus pas hasard en 2009 !)

Les poissons rouges (Chirimen Craft Museum de Gion)
Les poissons rouges (Chirimen Craft Museum de Gion)

A peine sorties de ce petit monde tout kawaii (mignon) nous plongeons dans une autre facette de l'Asie : une petite rue perpendiculaire à la Shijō-Dōri, prise un peu au hasard et beaucoup "au feeling"... Recouverte d'un réseau inextricable de fils électriques... qui l'assombrissent quelque peu !... 

Bon feeling ! Car, après des rues de Gion plus traditionnelles, nous voici sur les larges pavés d'une des plus jolies rues de Kyōto la Shirakawa-Dōri (ou Shirakawa-Minami-Dōri) le long du canal Shirakawa.

Gion le jour : la Shirakawa-Dōri
Gion le jour : la Shirakawa-Dōri
Le canal Shirakawa
Le canal Shirakawa
Canal Shirakawa
Canal Shirakawa
Canal Shirakawa
Canal Shirakawa
Gion le long du canal shirakawa
Gion le long du canal shirakawa
Héron sur le canal Shirakawa
Héron sur le canal Shirakawa
Gion le long du canal shirakawa
Gion le long du canal shirakawa
canal shirakawa et feuilles d'érable bien vertes
canal shirakawa et feuilles d'érable bien vertes

Nous arrivons tout doucement sur la placette où les rues Shinbashi-Dōri et Shirakawa-Dōri se rejoignent.

Des berges de la Kamogawa aux bords du canal Shirakawa
Des berges de la Kamogawa aux bords du canal Shirakawa

Ronflement de gros moteur ! Chevaux tenus en laisse sous le capot...

Surgit de nulle part, pour notre grand plaisir, une belle "américaine", tout chrome étincelant, noire et lustrée sous le soleil ! Chevrolet improbable, décapotable et décapotée.

Couple jeune et branchés, Ray Bans des fifties et chemise hawaïenne... 

La belle Chevrolet das Shirakawa-Dori
La belle Chevrolet das Shirakawa-Dori

La belle a disparu dans les ruelles dans un ronronnement de panthère noire et nous sommes sur la placette, entourées de dizaines de promeneurs de tous horizons

A la jonction de Shinbashi-Dōri et Shirakawa-Minami-Dōri
A la jonction de Shinbashi-Dōri et Shirakawa-Minami-Dōri

Un "pousse-pousse" (qui devrait s'appeler "tire-tire") où sont "posées" deux jeunes filles en kimono fleuri, et son tireur aux collants noirs et jarrets de fer sont à l'arrêt sur la placette. 

人力車, jinrikisha (pousse-pousse) prêt à partir (?)
人力車, jinrikisha (pousse-pousse) prêt à partir (?)
belles prenant la pose dans un jinrikisha
belles prenant la pose dans un jinrikisha

En effet juste à côté du 人力車, jinrikisha ("véhicule à force humaine") est un petit, tout petit "sanctuaire" : le Gion Tatsumi Daimyojin Shrine.

La légende raconte qu'un Tanuki (chien viverin) vivait là et attaquait les passants, les faisant tomber à l'eau !

Les habitants décidèrent de lui élever ce petit sanctuaire pour apaiser son esprit. Et le tanuki cessa de se montrer agressif...

Gion Tatsumi Daimyojin Shrine à l'entrée de Shinbashi-Dōri
Gion Tatsumi Daimyojin Shrine à l'entrée de Shinbashi-Dōri
Le long du canal shirakawa
Le long du canal shirakawa
Ochaya et sakura le long du canal Shirakawa
Ochaya et sakura le long du canal Shirakawa
Un héron cendré très curieux !
Un héron cendré très curieux !

La lumière tombe derrière les façades de bois de Gion.

Une bonne journée ne s'achève pas sans bon repas...

Nous reprenons un bus, direction Kawaramachi-Dōri !

"La libellule de Kyōto" 京のとんぼ : où l'on reparle des "bateaux noirs"!

京のとんぼ
京のとんぼ

Nous cherchions le "Musahi-Sushi" ou le "Kappa-zushi" deux kaiten-sushis (ou Kaitenzushi) : les sushis circulent devant les clients sur un tapis roulant, que nous savons être sur la Kawaramachi-Dōri, pour en avoir testé un (le Kappazushi) en 2009.... (seul subsiste le Musahi)

Mais en descendant la rue (sous les arcades de droite) depuis l'arrêt de bus au croisement de la Kawaramachi-Dōri et la Sanjō-Dōri, nous passons devant un kaitenzushi (sur deux étages) qui vient d'ouvrir (en Janvier 2014 !) : le Miyako-no-tonbo (la libellule de Kyōto - Kyō no tonbo- de la chaîne "hotpepper".

 

merci Street View !
merci Street View !

L'entrée ne ressemble pas tout à fait à une entrée de "sushi-bar"... et pour cause !!!

C'est un lieu chargé d'histoire : L'emplacement de l'ancienne auberge Ōmiya (marchand de sauce soja en fait, chez lequel logeait Sakamoto Ryōma).

 

C'est précisément là, devant la porte de la boutique, que furent assassinés le 15 novembre 1867, Sakamoto Ryōma (坂本 龍馬) et son ami Nakaoka Shintarō (中岡 慎太郎), alors qu'ils sortaient de l'auberge.

Le lieu historique de "l'incident d'Ōmiya" (2014)
Le lieu historique de "l'incident d'Ōmiya" (2014)

Les deux amis, qui s'étaient ralliés au Commodore Perry et ses kurofune  (Navires Noirs), étaient alors en lutte contre le Shogunat Tokugawa (appelé aussi le Bakufu d'Edo ou le Bakufu de Tokugawa) et sa politique de protectionisme et de fermeture du pays (le Bakumatsu - 幕末).

 

Ces deux jeunes samouraïs (Sakamoto avait 33 ans et Shintarō 30 lorsqu'ils furent assassinés) étaient devenus des "anti-bakufu" et donc des Rōnins : samouraïs sans maître.

Ils avaient compris que l'avenir du Japon ne pouvait pas se concevoir dans cette politique de refus de "l'étanger" et que cela passait par des relations commerciales extérieures et une ouverture du pays au monde.

Sakamoto Ryōma
Sakamoto Ryōma

Ils furent attaqués à la sortie de l'auberge par des hommes armés "les guerriers de Totsugawa" ainsi qu'ils se surnommèrent. 

Un groupe partisan du shogun, le groupe Mimawarigumi dirigé par Imai Nobuo, revendiqua le meurtre en 1970.

 

Le shogunat de Tokugawa s'éteignit définitivement en 1868, avec l'abdication du 15e shogun, Tokugawa Yoshinobu et vit la "Restauration" (大政奉還, Taisei Hōkan) de la loi impériale.

Cela mit fin à 260 longues années de régime féodal et de troubles et cela sonna le début de l'ère Meiji.

 

Une statue de Ryōma Sakamoto et Shintarō Nikaoka se trouve actuellement dans le parc Maruyama de Kyōto.

Kyō-no-tanbo (la libellule de Kyōto)
Kyō-no-tanbo (la libellule de Kyōto)
La "libellule de Kyōto' (京のとんぼ)
La "libellule de Kyōto' (京のとんぼ)

Le kaiten-sushi couvre deux étages.

 

Décors sobre, comptoir foncé, tapis roulant en inox et écran tactile pour les commandes autres que les sushis "de base" qui circulent.

Une fois celles-ci passées, on attend qu'arrive son assiette. Elle est signalée par un petit panneau qui la précède (avec la photo du sushi commandé) et surtout l'écran placé au-dessus et en face de vous vous prévient de son arrivée imminente !

Les différents sushis proposés ainsi que les explications des différentes sauces et accessoires sont en japonais et en anglais.

 

Prix mini ¥130/assiette

Musashi-sushis
Musashi-sushis
Fabuleux California maki
Fabuleux California maki
mousse de thé vert, crème et pâte de haricots rouges : un délice
mousse de thé vert, crème et pâte de haricots rouges : un délice
Fin du repas... mais on ne se lasse pas de regarder tourner ces tentations qui circulent devant nos yeux ! Ici de grosses crevettes !
Fin du repas... mais on ne se lasse pas de regarder tourner ces tentations qui circulent devant nos yeux ! Ici de grosses crevettes !
Cliquer pour argandir
Cliquer pour argandir
Miyako No Tonbo est sur Twitter (cliquer sur l'image)
Miyako No Tonbo est sur Twitter (cliquer sur l'image)

En nous dirigeant vers notre arrêt de bus pour regagner notre auberge, nous tombons (un peu) sous le charme d'un petit "boys band" (ils ne sont que deux, un duo quoi...) de tout jeunes (et mignons) chanteurs en représentation libre et improvisée de rue.

Les "Gently" qui espèrent être un jour connus et reconnus comme d'autres qui ont commencé ainsi le sotn devenus !

Bon... il leur faut encore travailler...

les Gently
les Gently

Demain nous quittons Kyōto pour deux petits villages de la Nakasendō... 

Magome où nous avons réservé un "minshuku" (chambre d'hôtes) et Tsumago où nous avons projeté d'aller... à pied par la montagne !

 

Première étape Nagoya !


Notes

*geisha

A Kyōto,les "geishas" ( gei : art  et  sha : personne) sont appelées Geiko 芸妓  (les apprentis geiko se nomment Maïkos) sont des femmes qui excellent dans les métiers de l'art de vivre (poésie, musique, chants, danse, art des fleurs et de al conversation...).

l'Art de Vivre dont la sophistication a toujours été à l'opposé du monde glauque qu'on leur attribue... !

Elles sont aujourd'hui encore l'un des héritages les plus vivants de la Tradition Japonaise.

Les Geishas sont apparues dans la capitale Edo aux environ de 1660. Très appréciées pour leur haute éducation et leur raffinement dans l'art de converser, elles eurent rapidement une grande influence sur les hommes importants et detendeurs de pouvoir...

Ce qui les fit considérer comme "dangereuses", et en 1700 le shogunat décida par décret qu'elles devraient dès lors résider dans des quartiers "réservés" ... comprende "quartier des plaisirs".

Certaines devinrent des prostitués, des "makura geisha" ("dame d'oreiller") 

Les autres se regroupèrent en écoles "à Gion (Kyōto) et Fukagawa (Edo) : ce sont elles qui maintinrent la tradition intacte la tradition et la culture des Geishas.

La formation des Maikos est longue, astreignante et dure plusieurs années, avant de devenir une Geiko.

geisha jouant du shamisen (Ukiyo-e de Kitagawa Utamaro 1800)
geisha jouant du shamisen (Ukiyo-e de Kitagawa Utamaro 1800)

*Les ochaya (maison de thé)

Les ochaya ont des façades discrètes. Ce sont des établissements très fermés, et à de très rares exceptions, on ne peut y entrer si l'on est un client bien connu, ou accompagné de clients, et sur réservation. Les ochayas sont généralement associées à une famille ou à une société. 

 

*Les ryōtei (料亭)

Ce sont des restaurants japonais luxueux. Leur fonctionnement diffère d'un restaurant occidental de grande cuisine : un accent particulier étant mis sur la sélection de la clientèle et la discrétion de leur accès, de leur façade et de leur personnel. Ils sont en général fréquentés uniquement par des des hommes d'affaires ou des hommes politiques.

Ils peuvent ainsi se retrouver discrètement pour des réunions informelles éventuellement autour d'un repas dans une ambiance potentiellement discrète et feutrée.

De nos jours ses pratiques tombent peu à peu en désuétude : les tenanciers comme les geishas s'ouvrent à une clientèle moins huppée, parfois même étrangère.... Mais les prix restent très élevés !

 

*kabuki  (歌舞伎  chant, danse et habileté technique)

Théâtre traditionnel épique centré sur un jeu d'acteur extrêmement codifié et très spectaculaire. Le Kabuki est le plus populaire des styles de théâtre traditionnel (le premier étant le théâtre Nō). Le kabuki a été classé parmi les chefs-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO le 24 novembre 2005.

L'histoire du Kabuki a commencé en 1603, quand Okuni, une miko (jeune femme gardienne d'un sanctuaire shinto) du sanctuaire Izumo Taisha a commencé à interpréter un nouveau style de danse "suggestive". Dès 1629, les femmes ont été bannies du théâtre afin de protéger la morale publique. Cependant, comme le kabuki était déjà populaire, de jeunes acteurs masculins ont pris la relève. En même temps que le changement de sexe des acteurs, un changement dans l'emphase de la représentation est apparu. L'accent a été mis sur le drame plutôt que sur la danse et le kabuki contemporain n'est plus interprété que par des hommes. Les visiteurs étrangers sont souvent impressionnés par ces rôles de femmes interprétés très gracieusement par des acteurs masculins. Une autre facette particulière du kabuki est la longue projection étroite de la scène jusqu'à l'arrière de la salle nommée " hanamichi " (littéralement " le chemin des fleurs ") qui permet aux acteurs d'être en contact plus rapproché avec les spectateurs. (Sources : Kyoto Travel Guide)

 

"Le" Kaiten-sushi : Miyako No Tonbo 

site : La libellule de Kyōto (en japonais)

LE magasin de petits objets artisanaux en tissus : 

  • Le Chiri-Men Craft Museum  (qui n'est pas un musée mais un espace qui rassemble tout ce qui se fait en Chiri-men (ou chiri-min)

est à Arashiyama

(un endroit à visiter absolument si vous allez à Kyoto !) 

 19-2, Arashiyama Tsukurimichi-cho, Saga-Tenryuji, Ukyo-ku, Kyoto

  • Le Chirimen Craft Museum a ouvert une boutique à Gion

216, Nakano-cho, Yamato-oji Nishi-iru, Shijo-dori, Higashiyama-ku, Kyoto

  • Et une autre à Nishiki 

Hokusei-kado, Nishikikoji-dori Yanaginobanba, Nakagyo-ku, Kyoto

Création du Chiri-Men Craft Museum
Création du Chiri-Men Craft Museum