Départ pour Ikawa 井川

Le bus arrive enfin et nous montons en premier pour nous installer au fond afin de ne pas gêner, avec nos grosses valises, le groupe de "nos" dames japonaises en vacances !

Elles sont toujous joyeuses ce matin et ça papote et rigole.... pendant que nous découvrons la saveour étrange des "friandises" umeboshis sucrées...

Le chauffeur frôle le précipice nous donnant quelques frayeurs, puis s'arrête au-dessus du barrage de la Ōigawa (le Ōigawa dam) poour que nous puissions admirer l'ouvrage et la couleur bleue si particulière de l'eau !

Nous prenons toutes le cliché... (à la japonaise quoi)

Mais voici qu'à Okuizumi, toutes nos "compagnes" nous disent au revoir et descendent : nous voici donc complètement seules maintenant à l'arrière du bus !

Nous comprendrons plus tard...

Les horaires de mars du train d'Ikawa, ceux que nous avons téléchargés depuis le site avant de partir... ne sont pas ceux d'avril... à un quart d'heure près ! 

Si nous étions descendues comme elles, nous aurions pu prendre, comme elles aussi, le petit train à crémaillère, en correspondance....

En ne descendant qu'à Senzu, nous le râtons de quelques minutes et devrons attendre une heure....

 

Mais à quelque chose "malheur" est toujours bon : nous pourrons laisser nos grosses valises à la gare. 

S'il y a bien des casiers-consignes-à-pièce (des "coin lockers") ils sont toutefois trop petits pour nos bagages.

Le chef de gare les prend donc en consigne "manuelle" pour ¥200 (au lieu de ¥300 pour les "lockers").

 

Ainsi allégées nous allons faire emplette d'une glace vanille-thé vert que nous partons déguster au bord de la Ōigawa.

Assises sur les gros tétrapodes qui fixent la berge en cas de crue, nous contemplons les eaux grises et basses (à cause du barrage en amont), les bancs de sable et galets et quelques cerisisers en fleurs sur la rive, en face.

La glace n'est pas terrible mais ce repos au calme nous fait du bien. 

Les bords de la rivière Ōigawa à Senzu
Les bords de la rivière Ōigawa à Senzu

L'heure du départ approche.

 

Après un arrêt dans une boutique de thé, qui nous offre une tasse d'un thé "sakura" parfumé aux fleurs de cerisiers, nous nous dirigeons vers la gare où nous achetons un bento pour deux pour le voyage.

Un dernier détour par les toilettes publiques : le train à crémaillère étant clairement indiqué comme étant "sans" !

 

Un coup de sfflet nous fait sursauter !

Voici notre tout petit train rouge qui redescend de la montagne et le fait savoir !!!

 

En voiture !

l'avant du train, côté "chauffeur"
l'avant du train, côté "chauffeur"
Et à l'arrière la "pousseuse"
Et à l'arrière la "pousseuse"

Le chef de train nous invite à monter dans la voiture de tête, derrière le chauffeur.

Le confort est spartiate, et les wagons très étroits.

Tout au long du trajet, le chef de train fera les commentaires touristiques depuis son poste où il gère un micro mais aussi une sorte d'interphone avec le chauffeur et une grande roue de freinage ainsi que des manomètres, cadrans et manettes ! Dès que d'autres voyageurs monteront dans d'autres voitures, il devra courir aux arrêts du train pour aller donner ses explications dans les autres wagons !

Nous comprenons mieux qu'il porte des baskets !

 

Il est 12 h 28.

Le train s'ébranle pour un long trajet ! 

En temps, pas en kilomètre ! Nous mettrons presque deux heures pour parcourir... 26 km !

Mais quel trajet !

La Ōigawa peu après Senzu depuis le train ABT
La Ōigawa peu après Senzu depuis le train ABT