La nuit fut mauvaise : la rhino-broncho-pharyngite qui s'est installée dans ma sphère ORL... arrive à son point paroxystique !
La première chose à faire sera donc d'acheter un "quelque chose" pour la gorge...
Mais d'abord, passage obligé par la gare centrale où nous achetons un "bus-pass" pour la journée (¥ 500 / 3,50 €)
Puis direction les rues commerçantes et les shotengais de Teramachi et Shinkyogoku du Centre Ville !
Le bus ? On a le choix : n°4, 5, 10, 11, 12, 17, 32, 46, 59, 201, 203, 205 et 207 et arrêt : Shijo Kawaramachi...
Les passages couverts de Teramachi, Shin-kyogoku et également Nishiki, s’étendent au nord de Shijo-Dōri, à l’ouest de la rivière Kamo, dans un secteur compris entre Kawaramachi-Dōri, à l'est, Teramachi-Dōri (寺町通 teramachidōri) à l'ouest et Sanjo-Dōri au nord.
Nous décidons de descendre du bus un peu plus "haut" que l'arrrêt "recommandé" de Shijo Kawaramachi : à l'angle formée avec la Kawaramachi-Dōri et la Sanjo-Dōri, où une entrée du shotengai de la Sanjo-Dōri nous inspire !
Quelques mètres plus loin, sur la gauche (vers le sud) c'est l'entrée du Shin-kyogoku à peu près désert à cette heure de la matinée (il n'est pas encore 10 heures).
Premier arrêt, comme prévu, à un "drug store" qui vient d'ouvrir et où je fais emplette d'un spray aux huiles ennsentielles (enfin... je pense ?) pour apaiser ma gorge... et d'un masque pour ne pas affoler la population avec mes microbes de gaijin ^_~ ...
Pour un peu je ferais (presque !) couleur locale !
A l'usage je m'apercevrai vite que mes masques sont trop petits et en tournant la pochette dans tous les sens, je comprendrais qu'il s'agit de masques pour enfants... Ils feront néanmoins l'affaire.
Quelques boutiques plus loin, je trouve enfin ce que je cherchais depuis quelques jours : un chapeau bon marché léger et rangeable dans un sac, de toile claire (marqué anti UV s'il-vous-plaît), car le soleil (ajouté à mon gros rhume) commence à m'échauffer la tête !!!
Je complète donc ma ridicule tenue...
Et..
Ma fille éclate de rire... Il paraît que je ressemble désormais à Kappa !...
Entre Shin-kyogoku et une entrée de la galerie couverte de Teramachi-Dōri, nous débouchons sur une placette de forme triangulaire et très tranquille... la "Rokkun Plaza" (ろっくんプラザ) de Sakuranocho.
Chants d'oiseaux (nous comprendrons plus tard que ce sont des enregistrements), bancs et blocs de pierre pour s'assoir et profiter de la tranquillité du lieu, petite fontaine, cerisiers en fleur et... WiFi !
Une étrange statue, emblême du quartier veille près de l'entrée de l'allée couverte Teramachi...
Nous profitons même de cette halte opportune pour boire un café chaud au distributeur "Boss"... tout en petit-déjeunant d'un dorayaki tout moelleux acheté à un Combini...
Puis nous continuons quelques mètres encore sous l'arcade du Shinkyogoku avant de couper par une ruelle perpendiculaire et nous engager dans le shotengai de Teramachi.
Les magasins nouveaux voisinent avec les anciennes boutiques, cafés et restaurants avec de petits temples, pachinko avec artisanat...
Devant une boutique de petits souvenirs et d'artisanat traditionnels (*Chirimen Craft) de Kyotō, ma fille est attirée par un présentoir d'une multitude de coques pour iPhone qui la laisse perplexe tant le choix est difficile.
Pendant ce temps, j'entre (évidemment !) avec délice dans la boutique... et me laisse aller à quelques tout petits achats de coeur.
Pendant que ma fille essaie de faire un choix (difficile), une troupe de français d'âge mûr et en goguette déboule, tels des collégiens en voyage scolaire et s'agglutine devant l'entrée du magasin (et devant le présentoir de coques !) en bloquant celle-ci...
Les plus téméraires entrent et s'exclament bruyamment !
"C'est la caverne d'Ali-Baba !"...
Nous battons en retraite précipitamment en nous promettant de revenir dès que le calme sera revenu.
Ce qui ne tarde guère heureusement : "nos" petis français sont très vite allé crier leur enthousiasme ailleurs... et ma fille a pu choisir sa coque en toute sérénité.... ainsi que de petits pots de parfums crèmes aux senteurs de printemps et d'été à la fois subtiles et délicieuses !!!
Enfin, avant de quitter les arcades de Teramachi-Dōri, nous pensions aller faire un tour dans la boutique Daishodo (大書堂) où nous avions acheté en novembre 2009, une grande estampe de Kōno Bairei.
Hélas, nous sommes mercredi... et la boutique est fermée... le mercredi !
Pas de chance !
Chirimen (ちりめん) est le nom d’une technique de tissage inventée au 16ème siècle au Japon. C’est aussi le nom du tissu obtenu par cette technique. Il est très reconnaissable aux petites vagues qui apparaissent dans le tissage.
Le chirimen est normalement utilisé pour confectionner des kimonos, ou alors de petits objets (portes-monnaie, accessoires pour décorer les cheveux,
etc.).
Sources : Le Blog de Couleurs Japon)
Sa vie
Kōno Bairei, de son nom de naissance Yasuda Bairei, est né à Kyōto. C'est un peintre de ukiyo-e (estampe) : il est reconnu comme un maître de la peinture kacho-e (représentation d'oiseaux et de fleurs) de l' ère Meiji.
Pendant ses jeunes années il est l'élève de Nakajima Raisho, peintre et professeur à l'école Maruyama.
Pendant cette période il tente de gagner sa vie comme peintre indépendant, mais n'y arrive pas.
En 1871, il demande alors à son professeur, l'autorisation d'étudier avec Shiokawa Bunrin (1808–1877) maître de l'école Shijō et côtoie ainsi nombre de lettrés, peintres et poètes.
En 1873, il présente ses oeuvres à la 2nde exposition de Kyōto : c'est ainsi qu'il attire l'attention du prête Otani Kōshō du temple Higashi Honganji qui le prend sous sa protection et l'emmène avec lui lors de ses séjours à Kyushu en 1877 et dans le Kantō in 1885.
Après la mort de son professeur Shiokawa Bunrin en 1877, il devient lui-même directeur de l'école Shijō.
En 1880, il co-fonde la "Kyoto Prefectural Painting School" avec Kubota Beisen, Mochizuki Gyokusen and quelques autres. Toujours avec Kubota Beisen, il fonde en 1886 le "Kyoto Young Painters Study Group".
Très contreversé, Kōno Bairei quitte le groupe, s'installe à Nagoya, puis revient et fonde la "Kyoto Art Association".
En 1893 il est nommé peintre attitré de la maison Impériale.
Peu avant de mourir, en 1895, Kōno Bairei initie l'Exposition du "New and Old Art".
(Sources Berry, Paul and Michiyo Morioka (eds.) Literati Modern: Bunjinga from Late Edo to Twentieth-Century Japan. Honolulu: Honolulu Academy of Arts, 2008. pp277-279.)
Son oeuvre
Une de ses oeuvres les plus connues est le Bairei Hyahuchô 楳嶺百鳥畫譜 (l'album des 100 oiseaux de Kōno Bairei - Bairei's Album of 100 Birds) publié par Kineido Tokyo et Okura Magobei en 1881 - Kyoto
Cette oeuvre comporte 3 volumes.
Il publiera 3 autres volumes sur le même thème.
Il a également dessiné des albums consacrés aux insectes (les 100 insectes), ainsi qu'aux fleurs (les 100 fleurs)