Artisanat à Miyajima
Travail traditionnel du bois à Miyajima : Miyajima Zaiku (tournage et sculpture).
Cette traditon du travail sur bois daterait de l'ère Kamakura (1185–1333). Le "fini", le grain du bois et la couleur en sont les caractéristiques. Le bois utilisé est du pin japonais noir et rouge ou du marronnier (horse chestnut).
Il a fallu deux ans et 10 mois pour fabriquer cette immense "pelle" à riz.
Elle est le symbole de Miyajima et la transmission aux futures générations de l'art du "zaiku" (travail traditionnel du bois a Miyajima)
La rue d'Omotesandō s'est remplie de touristes et badaux qui flânent et font leurs achats de spécialités locales : outre travail du bois (Miyajima zaiku) on trouve également des poteries en grés (à l'origine à base du sable du sancturaire d'Itsukushima), des épices et aromates, et de gâteaux fourrés de pâtes de haricots rouges
Une délicieuse odeur (encore !) nous attire vers une boutique-atelier-patisserie : la fabrique artisanale de "momiji manjū" : gâteau en forme de feuille d'érable (d'où le nom de "momiji") fourrés à la pâte de haricots rouges (azuki) ou encore de thé vert en poudre (macha) chocolat, crème "anglaise", ou même crème glacée et... fromage !
Dans toutes les boutiques de spécialités l'on retrouve les momiji manjū !
Plus loin nous nous laissons porter jusque dans une épicerie d'aromates, ingredients divers, sesl parfumés, pickles, confits et... épices où nous résistons à l'envie de tout acheter !
Enfin nous rejoignons le front de mer.
Les cerfs sika "des villes" sont encore à quémander... Celui-ci se laisserait bien tenter par quelques friandises de ce "café"
Ma fille, la "chef des cartes" prend les choses en main !
Nous prenons le sentier Uguisu au-dessus de la ville, en parallèle du front de mer. Sur la carte il est signalé par de petites sakura !
Nous y rencontrerons aussi de nombreux daims qui se délectent, insatiables, de leurs pétales !
Le but étant de rejoindre le sentier du parc Momijidani et de remonter ensuite jusqu'à la "gare" du téléphérique.
Une belle balade en perspective !
Les premiers *cerfs sika (cervus sika nippon nippon) "des champs" ne se font pas attendre ! Les voici déjà sur les flancs glissants de la montagne se livrant à une de leur occupation préférer: manger des fleurs (par "fleurs" on entend évidemment fleurs de cerisiers !) ou plutôt des pétales de fleurs
Les cerfs sika sont partout présents sur Miyajima. Ils ne sont pas apprivoisés, mais ils sont habitués à la présence humaine.
Les cerfs du bord de mer sont quémandeurs de friandises (plus que de caresses), mais ceux du parc Momijidani sont plus réservés et distants.
Nous les croisons par petits groupes. D'autres sont solitaires.
Mais tous se gorgent à qui mieux mieux des millions de pétales parfumés et sucrés qui jonchent les chemins, les escaliers, les pentes, les bords de la rivière, les prés....
Après l'excellent déjeuner tardif de tempura d'huitres, nous prenons le sentier "Ugutsu" et longeons en surplomb la ville d'Ouest en Est avant de rejoindre le parc Momijidani et aller nous rendre tranquillement jusqu'à la station du téléphérique.
Nous arrivons ainsi jusqu'à la station Momijidani du funiculaire.
Il nous en coûtera ¥1000 pour un aller simple car nous prenons la décision de redescendre à pied par le sentier de la forêt primaire !
*Cerf Sika (cervus sika nippon)
Le cerf sika est un petit cervidé ruminant, plus petit que le daim, bien qu'il s'en rapproche morphologiquement, à la robe noisette ponctuée de taches blanches (en été car en hiver le poil prend une teinte plus sombre et les taches s'estompent). Le fessier est blanc et la queue très courte est également blanche.
Le cerf sika est originaire d'Extrême-Orient. On le rencontre en Sibérie, Chine, Corée et Japon. Les populations les plus importantes se trouvent dans la partie est de l'île de Hokkaido et à Nara. Ils affectionnent les forêts mixtes et buissonneuses et peut s'établir aussi bien sur les zones côtières, qu'en plaine ou dans les étages subalpins. Il s'aventure facilement à découvert pour brouter.
Le cerf sika vit en petites hardes d'une dizaine d'individus, constituées de femelles et des jeunes de l'année. Les mâles restent en petits groupes ou solitaires jusqu'à la période du raire. Le faon est sevré au bout de six mois et atteint la maturité sexuelle au terme de 18 à 30 mois.
Le cerf sika se nourrit principalement d'herbe, de graminées mais aussi de lichens, de champignons, de feuilles, de jeunes pousses, de fleurs, de fruits
sauvages, et même d'écorce en hiver.
On considère généralement qu'il existe quatre sous-espèces
Sont également admises d'autres sous-espèces (dont certaines sont considérées comme éteintes) telles que :
C. n. aplodontus (Nord du Honshu - Japon), C. n. yesoensis (Hokkaido - Japon), C. n. keramae (Ryukyu - Japon), C. n. pulchellus (îlesTsushima - Japon, C. n. kopschi, (Sud de la Chine), C. n. mantchuricus (En Mandchourie anciennement URSS), C. n. mandarinus (Nord de la Chine - éteinte...), C. n. grassianus (province du Shansi - Chine éteinte) C. n. sichuanicus (Province du Sichuan - Chine), C. n. taiouanus (Taiwan) C. n. pseudaxis (VietNam)...
Le cervus sika est considéré comme complètement éteint en Corée.
Il a été réintroduit en Chine et à Taiwan