Que dire.... Rien ne s'est passé comme prévu !!!
En gare de Cahors, j'apprends que mon train a du retard, un retard "non estimé" qui s'avère être dû à un "accident de personne", façon édulcorée de parler d'un suicide … ou pire…
Me voici déjà arrêtée par presque trois heures d'attente !
Je suis donc arrivée à Paris bien plus tard que prévu.
Enfin réunies, ma fille et moi, nous avons repris confiance avec un bon repas (rien de tel !) dans un restaurant vietnamien histoire d'être déjà en "partance" vers l'Asie, et une bonne nuit de sommeil par là-dessus, j'ai imaginé que tout allait désormais bien se passer.
C'était sans compter sur Air France !
Le lendemain, nous voici levées tôt, un brin excitées.
Métro d'abord puis RER pour l'aéroport Charles de Gaule, Terminal 2.
Une foule incroyable pour un dimanche matin nous attend sur le quai du RER (Châtelet - Les Halles - station horrible !).
Nous nous entassons donc tant bien que mal avec nos grosses valises entre des poussettes et des bagages de gens qui partent en vacances et se fichent de savoir s'ils gênent tout le monde, ou pas.
Enfin, le terminal 2 se profile mais là encore une belle cohue nous attend. Les passagers en partance sont priés de s'enregistrer et d'imprimer leur carte d'embarquement sur des bornes automatiques. Une nouveauté sensée faciliter les choses.
Pour qui ???
C'est enfin notre tour. Munies de "enregistrement" délivré par la borne, après pas mal de manipulations, nous faisons de nouveau la queue trois-quarts d'heures…
Et là, nous avpns la surprise de nous entendre dire, avec des pincettes, que notre vol est bien réservé mais que…. nous sommes sur liste d'attente car "ils" (Air France) ont surbooké le vol !... Comme ils le font (quasiment) toujours.
Il a fallu quand même aller perdre temps, patience, et espoir dans la salle d'embarquement, après avoir passé les différents étapes et contrôles, pour faire comme si, "au cas où".
Mais il n'y a pas eu de "au cas où !"
Nous nous sommes retrouvés 6 pauvres diables, sur le carreau, dont deux dames japonaises complètement perdues : nous partirons sur un autre vol, dans environ 5 heures, avec une autre compagnie (la "ANA" All Nippon Airway, pour ne pas la nommer) et depuis le Terminal 1.
Nous devrons donc refaire tout le cheminement inverse, récupérer nos bagages sur le "tapis 34" (longtemps un mystère car introuvable…), prendre la navette CDG VAL pour rallier le Terminal 1 (car nous sommes au Terminal 2E), puis refaire toutes les formalités, et enregistrer nos valises une seconde fois…
Cela nous a pris presque trois heures !....
Mais cette fois nous avons le précieux sésame et nos sièges sont réservés !
En attendant l'embarquement, nous avons décidé de manger un morceau.
Nous ne voulions pas manger juste un sandwich.
Nous avions reçu d'Air France "grand seigneur" un coupon de 8 € pour pouvoir nous sustenter et "valable partout"…
Notre choix s'est donc porté, par défaut, sur un Hippopotamus coincé entre un MacDo et une Brioche Dorée.
Mauvaise pioche : ambiance bizarre, un peu glauque avec tout ce rouge, et pseudo rétro, propreté relative et service peu amène... Ma fille n'a mangé qu'un hamburger et moi une salade. Et l'addition est salée !
Qu'importe, il ne nous reste plus qu'à nous diriger vers la salle d'embarquement et oublier cette première étape.
Enfin allégées de nos bagages, suffisamment restaurées, et avec la certitude d'avoir notre place à bord, nous patientons sagement... et en bonne compagnie...
Notre vol ANA NH206 est parti à 17h30.
Pratiquement que des passagers japonais.
Changement d'ambiance.
Après la cohue, le stress et l'énervement du matin, nous étions enfin entre gens de bonne compagnie.
Vol calme, sans histoire.
Même les enfants ont été sages… !!!
Deux points positifs : le vol est moins long encore que sur "notre" Air France, et ces derniers nous remboursent 300€ pour le désagrément.
Ce voyage aller-retour ne nous coûte donc au final que 438 €
Un exploit !
Arrivée le lundi 31 mars 2014
à l'aéroport de Narita Terminal 1
à 12h 10.
Plans et infos sur le site de l'aéroport de Narita (en anglais)
Tout s'est enchaîné très vite et très bien.
Passage de la douane comme deux fleurs, bagage immédiatement récupérés, et échange du reçu du JR pass dans la foulée dans le JR EAST Travel Service Center.
Ma fille se remet rapidement en tête les lieux et les gestes à faire et prend les billets sans problème (¥ 1000) pour le *Keisei Limited Express, comme prévu.
Vide au début, il se remplit au fil des stations par des "petites" gens. Nous retrouvons les maisonnettes aux toits de tuiles vernissées bleues, des collines, des bosquets de bambous, et…. Les
premiers cerisiers en fleurs.
Dans le Keisei Ltd Express au départ de Narita
Tōkyō est seulement notre point de chute à l'arrivée et au départ de notre séjour. Nous n'y resterons qu'une nuit : du dimanche 31 mars au lundi 1er avril 2014.
Ou pour être plus précise notre "escale" sera le quartier de Ikebukuro car c'est là que nous avons notre auberge, le Kimi Ryokan.
Nous descendons de note "petit" Keisei Ltd Exp à Nippori pour prendre la Yamanote (JR Line)
La Yamanote, sa boucle tout autour de Tōkyō, ses trains vert pomme, ses annonces en japonais et en anglais ET ses jingles de gare !
Vous voulez entendre l'ambiance sonore d'un voyageur sur la Yamanote ?... En voiture ! Départ immédiat !
Et pour les amateurs (ou les nostalgiques), encore des mélodies des gares ("EKI MELO")
cliquer sur la petite image ci-dessous !
Mélodie de départ et annonce au départ de Ikebukuro : cliquer sur les notes de musique
Et pour le plaisir (et la nostalgie ! Ma fille travaillait là en 2009/2010), les annonces et le jingle de Meguro
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